La médecine autrement

Pour vous aidez a mieux investir dans votre santé

Après avoir passé le « bac 2 » au début des années 80, j’ai rencontré une ancienne condisciple des classes primaires qui m’a demandé : que fais-tu Dieudonné ? J’ai fièrement répondu « j’étudie la médecine ». Plus de quarante ans plus tard, je comprends que je devais répondre : « j’étudie la médecine allopathique » Pendant des siècles, la médecine a été définie comme l’art de préserver de la santé, de prévenir et de soigner les maladies. Puis, la définition a évolué pour inclure le concept de science (la science et l’art). Aujourd’hui, sur Wikipédia, on peut lire « La médecine est la science et la pratique qui visent à préserver et à restaurer la santé humaine”. On me demande souvent quelle différence y-a-t-il entre la médecine que tu pratiques (la médecine fonctionnelle) et la médecine scientifique. J’ai toujours envie de rigoler et vous comprendrez pourquoi d’ici la fin de l’article. Chaque peuple, chaque culture a sa propre perception de la maladie, de ses causes et des méthodes de traitement. Les sociétés primitives ont perçu la maladie comme une punition divine et les méthodes de prévention et de traitement étaient évidemment la prière, les incantations, etc. À la vérité, cela persiste encore aujourd’hui. Hippocrate a affranchi la médecine de la superstition et y a introduit l’observation sans toutefois éliminer les pratiques ancestrales. Au début du vingtième siècle, aux États-Unis d’Amérique, qui est un pays de migrants, la pratique médicale était officiellement, légalement, plurielle. C’est-à-dire, se pratiquaient côte à côte, plusieurs approches médicales telles que l’herboristerie, l’homéopathie, la médecine ayurvédique, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine allopathique (médecine conventionnelle dominante), la naturopathie, la chiropractie, etc. Il y avait certainement de la compétition entre ces différentes formes de pratique médicale, mais nulle n’était dominante. Le patient/client avait le libre choix. Mais tout cela allait changer avec la sortie du rapport d’Abraham Flexner en 1910. Le début du vingtième a vu la montée et la domination des industries du pétrole et de la métallurgie avec les Rockefeller et les Carnegie. L’industrie chimique d’alors avait commencé à produire des composés qui pourraient être utilisés en médecine. Ce fut le cas du Coal tar provenant des mines de charbon et de raffinerie du pétrole qui était utilisé dans le traitement de certaines maladies de la peau comme les exémas et la séborrhée. Parallèlement, Rockefeller avait un partenariat d’affaire avec l’organisation allemande IG Farben, fabricant de Zyklon B (gaz toxique utilisé dans les camps de concentration), de l’aspirine, du salvarsan et de la novocaïne. John D Rockefeller (JDR) voyait l’opportunité, mais les médecins américains ne connaissaient pas ces médicaments pour les prescrire, car la formation médicale n’était pas standardisée. De là naquit l’idée d’une évaluation de la formation médicale et cette mission a été confiée à un éducateur répondant au nom d’Abraham Flexner, frère de Dr Simon Flexner qui dirigeait le « Rockefeller Health Institute » qui deviendra en 1901 l’Université Rockefeller. JDR fut un chrétien baptiste dont les pratiques d’affaire n’attiraient pas l’admiration du public. Son pasteur, Frederick Gates (aucun lien avec l’actuel Gates, selon Dr Robert Lustig), voulant humaniser son ami milliardaire, le poussa à fonder l’institut susmentionné. JDR ne fut pas un philanthrope. Mais, ayant Coal tar à pousser, il accepta. Ce même Pasteur l’encouragea à porter dans le monde médical la même discipline qu’il a inculquée à la compagnie pétrolière Standard Oil. JDR s’est joint à l’Association médicale américaine (AMA) et la fondation Carnegie pour commissionner cette évaluation. En deux ans, Abraham Flexner a étudié la structure organisationnelle des écoles de médecine européennes et visité des écoles de médecine d’Amérique. Il s’est approprié le modèle de pensée hiérarchique allemand sur lequel est fondée l’Université Johns Hopkins. Il sortit son rapport en 1910. Ce dernier a été présenté au congrès américain qui l’a accepté sans modification et sa mise en œuvre eu pour effets : • Toute médecine qui ne découle pas de la recherche scientifique relève du charlatanisme. Il en résulta la fermeture de toutes les écoles de naturopathie, d’homéopathie, de chiropractie etc. Environ 80 % des écoles de médecine ont été fermées. Toutes, à l’exception de deux écoles de médecine noires étaient fermées. La pratique du médecin nègre sera limitée à sa propre race, disait Flexner qui sera à son tour bien mieux prise en charge par de bon médecins nègres plutôt que par de pauvres médecins blancs. • Les écoles de médecine restantes ont été financées par les ultra riches moyennant le placement d’un représentant au conseil d’administration. Ce qui assure un contrôle absolu du curriculum standardisé des écoles de médecine. Voilà comment la médecine conventionnelle s’est retrouvée prisonnière des grandes entreprises et de l’industrie pharmaceutique Aujourd’hui, BigPharma (BP) contrôle littéralement tout ce qui peut être acheté : la presse, les gouvernements, des scientifiques, des médecins. Son unique souci est de faire de l’argent, même au détriment de la santé des populations. Ces quelques données en disent long : • Vente annuelle mondiale : 1.2 trillions de dollars en 2018 • Finance environ les deux tiers du budget de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Celui qui paie est en contrôle. • Procès en justice, BP a payé o 1997-2016 : 11 milliards de dollars o 2019 : Purdue pharma a payé 12 milliards dans le scandale des opioïdes • Médicaments prescrits (erreurs médicales) représentent la 3ème cause de décès aux USA selon un article publié dans le New England Journal of Medicine (NEMJ), juste après les maladies cardiovasculaires et le cancer • 70% américains prennent au moins un médicament ; 20% des personnes âgées de 65 ans et plus en prennent au moins cinq • Le gouvernement américain a abandonné la recherche médicale au profit de l’industrie pharmaceutique. Le processus a été initié sous Ronald Reagan et fut complété en 2001. Le gouvernement finance les recherches et BP bénéficie des profits. C’est ce qui a été observé lors de l’épisode Covid 19. • Quand Big Pharma finance une étude, un biais 37% en faveur de BP a été observé. En d’autres termes, dans 37% des cas, les résultats publiés occultent la vérité. • Les associations professionnelles médicales américaines sont financées par l’industrie de la malbouffe (aliments ultra-transformés) et BP. Elles établissent les standards de soins obligeant les médecins à prescrire de plus en plus de médicaments. • Les médecins sont prisonniers du système. Ils ont un temps réduit pour voir les patients et ils doivent suivre les directives (Guidelines), sinon, ils risquent de perdre leur licence. Dr Paul Marik de www.FLCCC.net a perdu la sienne à l’âge de 64 ans pour avoir voulu sauver des vies au cours de l’épisode Covid en prônant un protocole utilisant des suppléments et des médicaments réutilisés dont l’Ivermectine, la mélatonine, etc. Il existe une relation toxique entre BP et les patients : plus ces derniers sont malades, plus BP fait de l’argent. Nous médecins, n’avons pas été épargnés car nous souffrons des mêmes maladies métaboliques que la population. À noter en passant que ces dernières peuvent être prévenues et guéries par des approches naturelles qui ne sont pas enseignées à l’école de médecine post Abraham Flexner. Plus de cent ans après la mise en œuvre du rapport Flexner, l’industrie biomédicale n’a pas cessé de croitre. Si des succès notables ont été observés dans la prise en charge des maladies infectieuses et des urgences médico-chirurgicales, la médecine allopathique ne fait que traiter les symptômes des maladies chroniques et les patients sont transformés en de véritables pharmacies ambulantes. Parallèlement, les autres médecines n’avaient pas cessé de fonctionner et de se développer, même dans la clandestinité. Certains pionniers ont développé d’autres modèles de soins et deux organisations www.a4m.com et www.ifm.org ont pris naissance au début des années 1990. Quelle que soit la dénomination (médecine fonctionnelle, médecine anti-âge, médecine intégrative, etc.), la médecine autrement incarne un ensemble de caractéristiques. Elle se veut • Prédictive : il existe des facteurs qui permettent de prédire la survenue des maladies chroniques. • Préventive : ce dernières peuvent être prévenues • Personnalisée : aucun costume ne saurait convenir à tout le monde. La prise en charge des malades doit être personnalisée. Au lieu de traiter le diabète chez quelqu’un, on devait traiter quelqu’un qui a le diabète. • Participative : le patient passe de simple exécutant des ordres du médecins à un véritable partenaire dans le processus de soins. Ce processus de reconquête du droit à la santé va à l’encontre de la tendance des organisation internationales et des gouvernements observés lors de l’épisode Covid. Ces organisations se donnent le droit de tout décider par rapport à notre santé et se sont interposées entre le médecin et son patient. La révision de la règlementation sanitaire internationale participe de ce mouvement de contrôle et l’échec (temporaire) du traité sur les pandémies est un signe positif du réveil des peuples, surtout à partir de 2020. Il est donc temps de revenir à une médecine au service des humains en lieu et place d’une médecine au service de BP qui profite de la souffrance des êtres humains. La médecine conventionnelle allopathique s’est approprié la science et l’a pervertie. C’est la science au service de l’argent en lieu et place d’une science au service de la société.