La dysfonction érectile (DE), aussi appelée impotence, est une incapacité à obtenir ou à maintenir une érection assez ferme pour accomplir un acte sexuel satisfaisant. Selon une enquête publiée dans le Journal of Sexual Medicine en 2008, 65% des hommes n’étaient pas satisfaits avec leur performance sexuelle, et tristement, 65% des femmes avaient le même sentiment. La situation s’est certainement détériorée avec l’aggravation de l’épidémie des maladies chroniques Il s’agit donc d’une véritable épidémie qui dérange la vie des couples.
Les causes de la DE sont multiples. On distingue généralement les causes vasculaires, psychologiques, hormonales, neurologiques et médicamenteuses.
Les troubles vasculaires en sont la plus commune et se rencontrent particulièrement chez les diabétiques, les hypertendus et les hommes âgés en général. 35-75% des hommes de plus de 45 ans aurait souffert de DE. Selon le Dr Mark Houston, Directeur de Hypertension Institute, Vanderbilt University, il n’y a pas de dysfonction érectile (DE) sans Dysfonction Endothéliale (DE). L’endothélium est une couche de cellules uniques qui revêtent la paroi interne des vaisseaux sanguins. Au niveau des artères, l’endothélium produit l’oxyde nitrique qui contribue à l’élasticité des vaisseaux et à la fluidité du sang.). Ce faisant, il contribue au contrôle de la tension artérielle et prévient la formation de plaque athéromateuse. À ce titre, la DE devrait être considérée comme un signe de maladie cardiovasculaire. L’oxyde nitrique est aussi produit par les bactéries anaérobiques qui se logent les cratères de la langue. Sa production est stimulée par des exercices physiques vigoureux et il est aussi présent dans certains aliments comme la betterave. Les médicaments couramment utilisés comme traitement palliatif de l’impotence (viagra, cialis, levitra, etc.) potentialisent l’action de l’oxyde nitrique. Ce dernier peut être facilement évalué par un petit test sur la salive disponible à PHI.
La DE d’origine psychologique survient chez des hommes généralement plus jeunes (moins de 45 ans) et est plutôt passager. Il survient en situation où l’homme a perdu de sa confiance en soi. C’est le cas d’une nouvelle relation ou de relations dans lesquelles l’homme se sent stressé. Il peut aussi être observé en cas de syndrome dépressif.
Les déséquilibres hormonaux représentent la troisième cause de DE. Il peut s’agir de perturbation thyroïdienne, de l’hormone de croissance, de l’insuline, de la testostérone ou des œstrogènes.
Les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, l’épilepsie, la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) peuvent également être la cause de dysfonction érectile. Il en est de même de l’intervention chirurgicale liée au traitement du cancer de la prostate.
La DE peut résulter de l’usage de certains médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle, des dyslipidémies (cholestérol), de l’anxiété et de la dépression.
Enfin, Dr Nick Delgado (A4M) mentionne le rôle de l’augmentation avec l’âge de l’enzyme phosphodiestérase 5 (PDE-5). Cet enzyme qui inhibe l’érection est très important chez les jeunes pour prévenir des épisodes d’érection inopportuns. Il augmente avec l’âge et peut, après l’âge de 30 ans, digérer la Guanosine Monophosphate cyclique (GMPc) dont l’action facilite le gonflement de la verge. Cet enzyme est bloqué par les médicaments utilisés pour combattre la DE tels que Viagra, Cialis, Levitra, etc. pour faciliter l’érection.
La DE est un sujet sensible pour ne pas dire tabou pour beaucoup d’hommes qui en souffrent en silence. Les médicaments proposés traitent le symptôme sans toucher aux causes et ne sont pas dépourvus d’effets secondaires. À PHI, nous ne traitons pas la DE, mais nous prenons en charge des hommes qui en souffrent. Notre protocole comporte plusieurs volets et est basé sur notre philosophie : traiter les maladies à leurs racines en adressant leurs causes profondes.
Comme mentionné plus haut, la principale cause de la dysfonction érectile est vasculaire. Ce problème n’épargnant aucun organe, il nous parait opportun de traiter l’ensemble du système vasculaire. Il est important de noter que la dysfonction érectile est un prélude ou un signe avant-coureur de troubles cardiovasculaires majeurs comme l’angine de poitrine/infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral.
Tout d’abord, il convient d’évaluer la santé cardiovasculaire à l’aide de tests locaux et internationaux incluant le RM-3A, un bilan cardiovasculaire avancé, le profile hormonal et le niveau d’oxyde nitrique. Ce dernier est un test rapide disponible à PHI. Les résultats des tests déterminent le plan de traitement qui peut inclure :
L’optimisation du niveau d’oxyde nitrique par l’alimentation, les exercices physiques appropriés et des suppléments alimentaires de qualité.
Le traitement des pathologies associées comme le diabète, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies
Le traitement des maladies vasculaires : l’artériosclérose (vieillissement, raidissement et épaississement des artères) et l’athérosclérose (formation de plaque réduisant la lumière des artères pouvant aboutir à des accidents vasculaires cardiaques ou cérébraux). Beaucoup considèrent ces problèmes irréversibles. À PHI, nous savons qu’ils peuvent être traités et parfois, même inversés utilisant la chélation (par voie orale ou intraveineuse) et d’autres procédés. Plusieurs patients ont retrouvé une meilleure érection après un cycle de chélation intraveineuse.
L’optimisation des hormones. Le remplacement des hormones par des produits naturels bio identiques peut aussi être envisagé.
Support digestif : une alimentation saine et variée réduit l’oxydation et l’inflammation qui sont des contributeurs majeurs à toute maladie chronique
La thérapie par ondes de choc (Shockwave therapy), le dernier ajout à notre arsenal de traitement. C’est un procédé non invasif, efficace, sans effets secondaires, qui permet d’améliorer la fonction érectile d’origine vasculaire en six à douze semaines en attendant les effets à moyen et long terme du traitement global. Ce traitement est de plus en plus utilisé aux États-Unis avec un taux de succès de 60-75%. Elle est disponible à PHI. Pour plus d’informations, référez-vous à notre article La thérapie par ondes de choc.